Votre crâne commence à se dégarnir petit à petit et de façon diffuse? Ne cherchez pas, vous faite une alopécie androgénétique.
L’alopécie androgénétique, irréversible (sans traitement de microgreffe), est le nom scientifique donné à la calvitie la plus répandue dans le monde. Elle touche aussi bien les hommes que les femmes mais a un penchant particuliers pour la gente masculine. Près de 70% des hommes sont atteints par ce type de clavitie dont 50% chez les plus de 50 ans, et 90% des cas de calvitie sont des alopécies androgéniques.
Pourquoi l’appelle-t-on « androgénétique » ?
Le nom « androgénétique » s’explique par l’origine de cette affection à savoir, les androgènes, c’est-à-dire les hormones mâles (testostérone), et la génétique, faisant référence à notre « patrimoine génétique » personnel et familial.
Homme ou femme, nous produisons naturellement des androgènes dès la puberté. Cette production d’androgène qui se localise au niveau du follicule pileux accélère la durée de vie du cheveu, et le fait tomber plus rapidement, jusqu’à épuisement du capital cheveu: le cheveu arrête de pousser. Ce sont d’ailleurs les gonades (testicules et ovaires, 40 %) et les glandes surrénales (60 %) qui produisent les androgènes.
Nous parlons effectivement de génétique car une personne peut être génétiquement hypersensible à cette surproduction d’androgène, et c’est la calvitie assurée. Mais surtout, elle peut etre prédisposée génétiquement à la développer : cette calvitie est pour la plupart des cas héréditaire.
Ainsi la phase anagène du cycle de vie du cheveu devient plus courte et produit des cheveux de plus en plus fins, plus petit, jusqu’à un duvet de moins en moins visible du au rétrécissement du bulbe.
Contrairement à d’autres formes d’alopécie qui peuvent être agressives et souvent passagères, l’alopécie androgénétique est irréversible et apparait de façon progressive et non brutale. De plus, elle elle apparait toujours au niveau des zones frontales, pariétales (tempes) et du sommet de la tête (c’est en effet à ces endroits que le follicule capillaire est le plus sensible aux androgènes), alors que certaines alopécies se présentent sous forme de pelades (ou plaques), sur n’importe quelle partie du crâne et de façon irrégulière.
On constate que la chute de cheveu n’atteint jamais les cheveux des zones occipitales et latérales, c’est-à-dire au dessus des oreilles et sur la nuque.
Quant est-il des femmes et des enfants?
On compte environ 15 % des femmes non ménopausées présentant une alopécie androgénique plus ou moins prononcée.
Il est vrai que l’alopécie androgénétique touche les femmes, mais il faut noter que si l’on voit beaucoup moins de cas d’alopécie androgénétique chez la femme, c’est pour la simple et bonne raison que la femme produit 20 fois moins d’androgènes que l’homme. De plus, l’alopécie chez les femmes se répartit sur l’ensemble du crâne et est moins spectaculaire.
Concernant les jeunes enfants, pas de panique, les androgènes sont uniquement produits à la puberté, ceci explique d’ailleurs la raison pour laquelle cette alopécie n’existe pas chez l’enfant pré pubère. C’est à partir de l’âge de 18 ans qu’elle peut apparaitre.
Conclusion
Il faut insister sur le fait que l’alopécie androgénétique n’est pas une maladie : les taux d’hormones sont normaux. C’est une prédisposition génétique particulière de quelques follicules qui est la cause de la calvitie.
Bien que l’on puisse désormais en retarder l’échéance, la médecine n’a pas encore identifié précisément le gène responsable. Il est cependant bon de noter que ce dernier peut sauter quelques générations. Il existe quelques traitements médicaux qui peuvent retarder la calvitie mais qui ne peuvent pas l’empêcher, c’est pourquoi la technique de microgreffe est aujourd’hui la meilleure solution pour retrouver sa chevelure.