Cette méthode, non invasive et sans anesthésie combat la graisse localisée par le froid. Les cellules graisseuses, ou adipocytes, s’auto-détruisent et s’éliminent naturellement dans les semaines à venir.
l’appareil refroidit la peau grâce à une tête maniable qui se place sur la zone à traiter. Les paramètres sont réglés pour chaque patiente en fonction du tissu adipeux. Ces appareils font descendre la température à la surface de la peau jusqu’à environ 3 degrés. Mais en profondeur, les cellules restent environ à 7 degrés.
La patiente ne perçoit généralement pas de douleur en dehors d’une sensation d’étirement de la peau ou de désagrément lié à la température de l’appareil. Ces sensations s’estompent en quelques minutes, la zone étant anesthésiée par le froid.
Le procédé de la cryolipolyse reproduit l’effet du froid sur des rondeurs localisées et amorce une apoptose, la mort naturelle des adipocytes (cellules graisseuses).
Durant les trois mois qui suivent une séance, 25 à 35% des cellules adipeuses mortes sont éliminées par le système lymphatique, tandis que les autres se condensent, réduisant au passage l’épaisseur de la couche adipeuse.
Et c’est grâce au Coolsculpting Zeltiq®, actuellement seul système de référence en matière de cryolipolyse, que la magie opère.
Mise sur le marché en 2008 et agréée deux ans plus tard par la FDA (Agence Américaine des Produits Alimentaires et Médicamenteux, l’équivalent de l’ANSM en France), cette machine est équipée d’applicateurs-ventouses adaptés aux différentes zones du corps à traiter. Chacun d’entre eux est pourvu d’instruments de mesure capables d’évaluer une température idéale (qui peut descendre jusqu’à – 11°c environ) selon l’épaisseur des tissus et la température du corps pour détruire les cellules graisseuses sans risques de brûlure.
Tout commence dans les années 70, aux États-Unis, lorsque des médecins s’aperçoivent que les enfants à qui l’on conseille de manger des esquimaux pour calmer leurs douleurs dentaires développent des fossettes. Un premier lien est alors établi entre le froid et une perte de graisse potentielle.
Dix ans plus tard, une étude démontre que les cavalières habituées à monter à cheval « à califourchon » en hiver développent une panniculite au froid. Cette pathologie, qui provoque une fonte de la graisse sous-cutanée, est due aux frottements de leurs jambes couplées à une température très basse.
Il n’en faut pas plus au Docteur Dieter Manstein et au chercheur Rox Anderson, éminents spécialistes du Wellman Center for Photomedicine de l’Université d’Harvard (États-Unis), pour effectuer plusieurs observations et publier des études scientifiques sur le phénomène.
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