Deux solutions que tous les centres esthétiques ne pratiquent pas assez novatrices. Le plasma lift et les fils tenseurs pour le cou. LAZEO vous dévoile les techniques de ces deux pratiques.
Largement utilisée en traumatologie et rhumatologie pour ses résultats exceptionnels sur l’arthrose, les tendinites ou la cicatrisation, l’injection de PRP, plasma riche en plaquettes, n’en est pourtant qu’à ses balbutiements. Alors que les stars américaines en sont folles et l’ont baptisée « vampire lift », les médecins français y voient d’abord une technique soft et naturelle.
La procédure commence par un prélèvement sanguin. Le sang recueilli est immédiatement centrifugé afin d’en extraire le plasma concentré en plaquettes. Puis le médecin injecte ce plasma par mésothérapie dans les zones à traiter. Réinjecter au patient ses propres facteurs de croissance permet de stimuler la régénération cellulaire, la revascularisation et la réparation des tissus.
Dès la première séance, la peau est repulpée, puis six à huit semaines plus tard, elle se déride et se défripe. Moins spectaculaire que des injections de comblement, le PRP reste le traitement de stimulation idéal pour le contour des yeux, le cou ou le décolleté. Egalement les peaux fines, fragiles, ternes et fatiguées, et une alternative pour celles qui veulent une approche naturelle, quasi bio.
En pratique, prévoir trois séances espacées d’un mois par an. Seul bémol, certains patients ne sont pas répondeurs, et la stimulation est moins efficace après 65 ans, sur les peaux très abîmées.
Après l’ère des fils d’or et autres fils crantés permanents aux résultats catastrophiques qui avaient enterré la pratique, les fils tenseurs résorbables à effet lift font à nouveau parler d’eux.
Ces fils sont un merveilleux complément pour remettre en tension une zone difficile comme celle du cou. Car en cas de relâchement cutané, il n’existait jusque-là rien de vraiment efficace. Après une anesthésie locale, on insère en collier autour du cou les fils sous la peau à l’aide d’une aiguille, et on les tire afin que les mini-cônes s’accrochent aux tissus pour mettre la peau en tension.
Les suites ? Risque d’œdème, de rougeur ou de bleu, et parfois un pli cutané qui disparaît en deux à trois jours. Le résultat, visible dès trois semaines, est optimal dans les trois mois, quand la fibrose provoquée par la résorption des fils stimule la production de collagène. » A répéter tous les dix-huit mois.
A noter, la technique est efficace pour un relâchement modéré du cou. Un fil implanté de façon trop superficielle peut entraîner une réaction inflammatoire et être visible en transparence.
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