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Alopécie : Quelles sont les causes et comment prévenir ?

Tous les jours, nous perdons 50 à 100 cheveux, chose tout à fait normale. Ainsi, il n’est pas anormal de perdre ses cheveux dans la douche ou lors du coiffage. Cependant, lorsque la quantité de cheveux est supérieure, il se peut que vous ayez une alopécie

Qu’est-ce que l’alopécie ?

Il y a plusieurs types d’alopécie : de légères à modérées. Toutefois, dans sa forme la plus courante, l’alopécie androgénétique renvoie à un phénomène de perte de cheveux progressive touchant majoritairement les hommes (un tiers des hommes de plus de 30 ans et presque la moitié à 50 ans). Parfois cela peut être constaté dès 20 ans chez les hommes. Chez les femmes, l’alopécie androgénétique toucherait 25% entre 35 et 45 ans, et 35 à 45% de celles de 50 ans. Elle peut être passagère voire irréversible, généralement pour des raisons hormonales et génétiques. Il y a différents recours à l’alopécie comme la greffe de cheveux. 

Quelles sont les différents types d’alopécies ?

  • l’alopécie androgénétique : hormonal ou génétique.
  • l’alopécie diffuse et effluvium télogène : perte de cheveux très rapide dû à un choc physique ou mentale, traumatisme, grossesse. 
  • la pelade : endroit localisé, maladie auto-immune.
  • l’alopécie cicatricielle : destruction définitive du follicule pileux dûe à un opération ou maladie.
  • l’alopécie congénitale : absence de racine de cheveux.

Quelles sont les causes d’une alopécie ?

Nous souhaitons vous faire prendre conscience que des petits détails de notre vie quotidienne peuvent également être la cause d’une perte de cheveux anormale (temporaire ou permanente). Retrouvez les différentes causes d’une alopécie. 

Comment les changements de saison augmentent le risque d’alopécie ?

Vous avez peut-être remarqué une augmentation de la chute de vos cheveux aux intersaisons, comme à l’arrivée du printemps ou de l’automne ? Pas de panique, c’est normal! Nous subissons tous une perte anormale de cheveux lorsqu’on passe d’une saison à une autre, et plus particulièrement à l’arrivée de l’automne. Ces « chutes saisonnières » peuvent durer jusqu’à 6 semaines et provoquer une perte de cheveux jusqu’à 4 fois supérieure à la perte « normale ». Ce phénomène n’est que passager, et ne bloque pas la croissance des cheveux.

Comment le soleil impacte la chute de cheveux ?

Le soleil est bénéfique pour les cheveux et aide à les faire pousser plus vite.

Pourtant, il aide également à les faire tomber ! Un cheveu trop exposé au soleil est un cheveu en danger. En effet, les rayons du soleil peuvent ralentir l’évacuation des acides gras du sébum, en restant sous l’épiderme, ces acides gras deviennent des toxines qui ralentissent l’irrigation du sang et entraînent l’affinement du cheveux, voire sa chute. Également, si le cuir chevelu n’est pas protégé, les cheveux peuvent cramer. Les bains de mer prolongés n’arrangent pas la situation. Cette chute reste cependant ponctuelle, donc pas d’inquiétude !

Pourquoi les troubles hormonaux ont un impact sur la chute de cheveux ?

L’alopécie peut prendre diverses formes et peut aussi trouver son origine certains troubles hormonaux. Cette forme de calvitie est souvent progressive et diffuse et touche les femmes la plupart du temps.

Ces troubles touchent les hormones:

  • De la thyroïde,  avec une production d’hormone en excès (hyperthyroïdie) ou en baisse (hypothyroïdie)
  • De l’hypophyse, avec une production d’hormone en baisse (hypopituitarisme)
  • Mâles, comme les androgènes qui sont produits de façon excessive: le syndrome des ovaires micropolykystiques
  • Femelles, comme les œstrogènes qui diminuent lors de la ménopause

Comment les causes psychologiques ont un impact sur l’alopécie ?

L’état psychologique et physique d’une personne peut tout à fait avoir une influence sur la chute de ses cheveux. En effet, un état de grand stress physique ou psychologique booste la sécrétion d’androgènes (hormones mâles) et fait tomber les cheveux. De même qu’un choc émotionnel, un deuil, une opération chirurgicale, une forte fièvre, une hémorragie et même une bonne dépression peuvent être le signe d’une future alopécie.

  • La trichotillomanie

Il faut dire que le moyen le plus radical et insolite de se dégarnir la tête est bien la trichotillomanie. Cette maladie psychologique qu’on qualifierait également de TOC (trouble obsessionnel compulsif) est  officiellement reconnue comme telle depuis l’an  2000. L’individu atteint de cette maladie s’arrache les cheveux de façon compulsive et volontaire. Certains mangeront leurs cheveux arrachés et d’autres passeront leur temps à les tripoter pour calmer leurs angoisses. Ce sont surtout les femmes les plus concernées. Résultat : le bulbe capillaire est traumatisé et les cheveux peuvent repousser crépus ou….blancs.

  • Les problèmes alimentaires

Qui dit régime alimentaire dit carence alimentaire. Le manque de magnésium, de calcium, de potassium, de zinc, les carences en fer,  en vitamines ou sels minéraux sont des causes très fréquentes de la perte de cheveux. 

Aujourd’hui, notre hygiène alimentaire comprend beaucoup trop de substances acides, au détriment des substances basiques (alcalines). Ainsi, une alimentation trop riche en acides et trop pauvre en minéraux, peut tuer les racines et contribuer à la chute progressive des cheveux. Les compléments alimentaires peuvent devenir une bonne alternative lorsqu’un début de perte de cheveux est visible. L’alimentation doit aussi rester variée. 

Qu’en est-il des carences ?

La kératine, matière première du cheveu, représente près de 95% de sa structure. Elle se nourrit d’acides gras aminés (méthionine et cystéine) principalement présents dans les protéines animales et les oligo-éléments. Certains régimes végétariens et végétaliens sont donc très pauvres en acides aminés et provoquent des carences qui favorisent la chute des cheveux.

L’entretien des cheveux pour éviter l’alopécie

La beauté d’une personne c’est quoi ? Un beau visage, un sourire radieux… mais c’est surtout une belle chevelure ! En entretenant nos cheveux, nous croyons leur faire du bien, et pourtant notre comportement vis-à-vis de nos cheveux peut parfois les faire souffrir et les faire tomber.

Certaines choses sont à proscrire :

  • l’abus du sèche-cheveux, la chaleur souvent trop élevée,
  • l’abus du fer à lisser
  • les shampooings et soins trop forts et agressifs
  • les extensions de cheveux
  • l’abus des permanentes
  • les teintures trop décapantes et agressives
  • les chignons trop serrés qui fragilisent le cuir chevelu

Comment les traitements médicaux impactent sur l’alopécie ?

La chute de cheveux peut faire partie des effets secondaires de certains médicaments : La chimiothérapie entraîne une chute complète des cheveux bien qu’elle soit temporaire (le temps du traitement) de tous les poils du corps.

Il y a également les anticoagulants, les androgènes, le lithium, les progestatifs androgéniques, les antidépresseurs, les antiépileptiques, les neuroleptiques, les anti aldostérone, les antithyroïdiens de synthèse, la cortisone et ses dérivés.

La radiothérapie de la tête, souvent utilisée pour lutter contre le cancer, provoque toujours une perte des cheveux, des cils et des sourcils. Cette perte commence environ 2 semaines après la séance de radiothérapie et se fait progressivement. Une séance de radiothérapie peut entraîner des brûlures et même des lésions définitives du cheveu. Ainsi, on peut perdre ses cheveux temporairement ou définitivement selon la dose reçue. Lorsqu’elle est temporaire, la repousse se fait environ 8 semaines après la fin du traitement, et il faut attendre plusieurs mois avant de retrouver sa chevelure de base.

La grossesse augmente le risque d’alopécie légère

La naissance d’un bébé est certainement le plus beau jour de la vie d’une mère, mais dans la moitié des cas, elle annonce aussi une future chute massive des cheveux pouvant perdurer jusqu’à un mois. A l’accouchement, l’interruption des flux déclenche souvent une perte des cheveux massive et momentanée .

Cette forme d’alopécie post-partum est tout à fait normale : lorsqu’une femme est enceinte, elle produit généreusement des œstrogènes qui prolongent la durée de vie de ses cheveux et les fortifient. Lorsqu’elle accouche, le taux d’œstrogènes chute considérablement, entraînant avec lui la chute des cheveux. On parle ainsi d’alopécie « réactionnelle ». Cette forme d’alopécie peut entraîner une perte de 20 à 30 % des cheveux dans les cas les plus graves. Elle touche surtout la zone du sommet du crâne.

Les causes exceptionnelles

L’alopécie peut apparaître suite à des brûlures, affections, intoxications, des radiations ionisantes, ou certaines maladies de la peau comme le lupus érythémateux (la teigne), certaines tumeurs de la peau, les suites d’un traumatisme local après contusion, ou due à certaines fortes fièvres (la scarlatine, une infection bronchique). Le diabète hypo/hyperthyroïdien provoque également une chute des cheveux.

Comment traiter l’alopécie ?

Selon le type d’alopécie que vous avez, il existe deux solutions en cas d’alopécie légère à modérée : 

  • Le PRP va permettre de booster la repousse des cheveux, la régénération cellulaire et la formation de nouveaux vaisseaux sanguins en utilisant le plasma et les plaquettes présents dans le sang.    
  • La mésothérapie capillaire est un cocktail revitalisant contenant de l’acide hyaluronique, des minéraux, des acides aminés et des vitamines. Il va permettre de stimuler la circulation sanguine et de nourrir le bulbe en profondeur. Il est aussi indiqué en prévention d’un calvitie naissante ou des cheveux faibles qui perdent en densité. 

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