Tout comme chez l’homme, il existe également une schématisation de la calvitie chez la femme qu’on appelle la classification de Ludwig. Cette classification ne présente que 4 stades (contrairement à 7 chez l’homme selon l’échelle de Hamilton), car l’alopécie androgénétique féminine, qui englobe plus de 95% des cas de calvitie féminine, s’illustre sous 4 formes de gravité. On compte aujourd’hui près de 2 millions de femmes françaises touchées par ce fléau.
La calvitie adrogénétique chez les femmes est dûe à la sécrétion d’une nouvelle hormone qui, lorsqu’elle entre en contact avec l’enzyme nommée 5-Alpha reductase, a pour conséquence de fragiliser les follicules pileux et provoquer par la suite la perte des cheveux. Heureusement, la calvitie totale chez la femme est extrêmement rare.
Cette alopécie se traduit par une perte de la chevelure sur le sommet du crâne (tonsure), cette zone s’éclaircissant petit à petit, et élargissant la raie médiane.
Il existe biensure d’autres types de calvities féminines qui peuvent prendre plusieurs formes parfois assez irrégulières (ex : pelade sur les côtés droits et gauches du crâne). Ce sont généralement des calvities dites non cicatricielles et qui sont parfois très brutales et voire même douloureuses (lésions, brûlures, infections cutanées…). Les causes extérieures (chimiothérapie, brûlure au 3e degré, radiothérapie, infection, virus…) sont bien souvent à l’origine de cette catégorie d’alopécie. On parle alors d’alopécie passagère car bien souvent les cheveux repoussent. Malheureusement, elle peut être irréversible lorsqu’il s’agit de brûlure entrainant la disparition du follicule capillaire.
D’autres raisons extérieures peuvent être la cause de la chute de cheveux. Exemple récurrent, le stress est une cause notoire. En effet, la sensation d’angoisse accroît la sécrétion des androgènes et augmente les carences en fer, fragilisant ainsi les cheveux et entrainant leur chute. Lorqu’une femme est particulièrement sensible à un dégarnissement du cuir chevelu dû au stress, on parle alors d’alopécie chronique car elle apparait après chaque grande période de stress. Les bouleversements hormonaux naturels, comme la ménopause par exemple, provoque également des alopécies chroniques.
Pour mieux comprendre, détaillons les differents stades d’aggravation de la calvitie chez la femme avec la Classification par LUDWIGStade 1
=> Le recours à la microgreffe est tout à fait possible car le dégarnissement se concentre uniquement au niveau de la raie des cheveux, et la zone donneuse est très grande et bien fournie. Les résultats sont toujours réussis, naturels et très esthétiques.Stade 2.1
=> Le recours à la microgreffe est tout à fait possible car le dégarnissement se concentre au niveau de la raie des cheveux. Malgrè une progression de la calvitie, la zone donneuse reste grande et bien fournie. Les résultats sont naturels et très esthétiques.Stade 2.2
=> Le recours à la microgreffe est envisageable, si le dégarnissement qui devient assez visible et progressif, épargne des zones donneuses. Les résultats peuvent être naturels et esthétiques.Stade 3
=> Le recours à la microgreffe peut être envisageable si le dégarnissement qui devient très flagrant, épargne des zones donneuses. A ce stade, il faut noter que la calvitie est diffuse et rend ainsi la tâche difficile. Les résultats peuvent densifier la masse capillaire mais ne redonne pas la chevelure d’autre fois.
Conseils que nous vous recommandions de suivre si vous vous apercevez une perte anormale de vos cheveux:
- Vérifiez votre traitement contre la ménopause et parlez-en à votre gynécologue.
- Faites un bilan sanguin hormonal pour déceler une éventuelle affection thyroïdienne.
- Vérifiez l’impact hormonal de votre contraception sur la chute des cheveux, et modifiez là si nécessaire.